En sociologie, il s'agit de chercher et d'expliquer l'impact de la dimension sociale sur les individus. Dans notre cas il s'agissait d'étudier le comportement vis-à-vis de Facebook des personnes âgées de 15 à 35 ans détenteurs d'un compte
Pour avoir une démarche scientifique vis-à-vis des individus, il faut émettre des hypothèses autour d'une unique question centrale. Il faut ensuite s'organiser pour les tester.
Il y a trois grandes façons de s'y prendre :
Nous avons finalement choisi d'opter pour le sondage car c'est un outil sociologique facile à mettre en place notamment lorsqu'il s'agit d'interroger un échantillon (autrement dit une réduction, une représentation de la population).
Pour un sondage, on élabore un échantillon par les quotas ou au hasard.
La méthode des quotas consiste à représenter un modèle réduit de la population en respectant la part de chaque catégorie par exemple la proportion de femmes, d'ouvriers, de jeunes, de personnes aisées . Il faut donc connaître la répartition de la population sondée ce qui peut être plus difficile notamment dans notre cas puisqu'il nous était impossible de connaître la répartition des 15-35 ans utilisant Facebook.
Cependant, le hasard est une méthode plus facile à organiser car elle consiste à se donner les moyens de rencontrer les sondés parmi toute la population sans recherche de catégorie particulière. Ainsi plus il y a de sondés plus le sondage est représentatif. Néanmoins, cette méthode exige que l'on se donne les moyens d'interroger toute la population.
Pour des raisons d'organisation, nous avons donc choisi d'élaborer un sondage en appliquant la méthode du hasard.
La tranche d'âge 15 ou 16 ans représente 36% des sondés, soient 616 individus alors qu'elle ne représente que 9% des 15-35 ans en France. Cette concentration explique donc que 43% des sondés soient lycéens. Elle est sûrement due au fait que les sondeurs soient lycéens eux-mêmes.
Il en est de même pour les milieux sociaux observés dans notre échantillon; en effet, 42% sont cadres ou ont des professions intellectuelles supérieures, tandis qu'à l'échelle française, cela ne concerne que 15% de la population. C'est l'inverse concernant la part des ouvriers de notre échantillon (5%) et celle des ouvriers en France (24%). Cela est dû au fait que les sondées étaient interrogés dans des zones habitées par les classes moyennes et hautes, et que notre sondage était situé en Ile-de-France où le pourcentage de cadres est de 38%.
Il faut savoir qu'un intervalle de confiance permet de définir une marge d'erreur entre les résultats d'un sondage et un recensement de la population totale.
En effet, sur un échantillon de 1725 personnes, si 53% de ces sondés répondent « oui » à la question « Avez-vous rencontré tous vos contacts ? », cela signifie qu'il y a 95% de chances que sur tous les 15-35 ans, il y ait entre 50,5 et 55,5% de personnes ayant répondu « oui ». C'est ce que l'on appelle intervalle de confiance.
Contrairement à la plupart des sondages réalisés sur 1000 personnes, notre enquête porte sur 1725 personnes ce qui réduit ainsi, considérablement la marge d'erreur.