L’École des Relations Humaines rassemble divers spécialistes des sciences humaines et applique leurs connaissances à l’entreprise. Tous les auteurs de cette école s’opposent à la logique mécanique du taylorime et proposent de développer la personnalité des salariés et des relations entre eux.
La première expérience menée par un des membres de cette école date des années 1920. En effet, Elton Mayo, psychologue australien et professeur à la Harvard Business School en 1927, a été appelé par la direction de l’usine de la Western Electric à Hawthorne près de Chicago pour trouver les facteurs d’augmentation de la productivité.
Mayo constitua un groupe test dans un atelier à part afin de vérifier en quoi les modifications des conditions de travail pouvaient influer sur la productivité du travail des exécutants. Un autre atelier dans lequel les conditions de travail n’étaient pas modifiées servait de groupe témoin.
Il s’est pourtant révélé que dans l’atelier dans lequel aucune modification n’avait été effectuée, la productivité augmentait tout de même, et ce, sans aucune raison apparente.
La recherche des causes de ce changement conduisit à conclure que les exécutants travaillent mieux quand on s’occupe d’eux. En effet, durant l’expérience, les employés de la Western Electric, flattés d’être l’objet d’études, avaient sympathisé avec les chercheurs de l’équipe.
Mayo affirma donc que « le désir d’être bien avec ses collègues de travail… l’emporte facilement sur le simple intérêt individuel et la logique des raisonnements sur lesquels tant de faux principes de direction se sont fondés ».